Insécurité, ATTENTION ! les élus ...

  Au point où en est arrivé notre gouvernement en matière de lutte contre l'insécurité, le voila réduit à prendre les municipalités comme "boucs émissaires" face à son incompétence...

  Heureusement que notre municipalité compte parmi celles de l'UMP sur le département de l'Isère, autrement, nous serions à notre tour stigmatisés comme l'ensemble des communes à sensibilité de gauche, taxées de laxisme à en croire notre "brillant" ministre de l'industrie Mr Estrosi.

Certes, nous avons pourtant un président de la république qui a depuis longtemps déclaré la guerre à la délinquance. N'oublions pas ses propos alors qu'il était encore ministre de l'intérieur. Encore des déclarations intempestives qui s'approchaient alors d'une célèbre marque de nettoyeur haute pression. Nous pouvons aujourd'hui constater le résultat... 

  Toujours est-il que cet été à GRENOBLE, après le véhément discourt de notre président et sa déclaration de guerre, celui-ci est tranquillement parti en vacances, laissant son vaillant Hortefeux combattre la délinquance...En bref, faite ce que je dis, mais pas ce que je fais.

Poursuivant sa croisade contre l'insécurité, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé la fin des UTeQ (unités territoriale de quartier), symbole d'une certaine police de proximité, remplacées par des "brigade spéciales de terrain" plus musclées.

  A en voir l'article du POINT du 18 août dernier, ci-joint, les élus de l'Isère n'ont plus qu'à bien se tenir... Il faut absolument solliciter la gendarmerie la plus proche de nos communes au moindre acte de délinquance afin d'être mis à l’abri de toute suspicion de laxisme par notre ministre de l'intérieur...Au fait, la sécurité nationale n'est-elle pas l'apanage de l'état ? 

Alors, attention, les élus... 

Jean Claude Lejeune   

SANCTION CONTRE LES MAIRES LAXISTES

Estrosi et le gouvernement veulent corriger le tir

Sa proposition de sanctionner les maires laxistes en matière de la sécurité n'a pas suscité l'engouement auprès de ses collègues du gouvernement. Mais Christian Estrosi continue à défendre sa position. Le ministre de l'Industrie a été tout simplement incompris, assure-t-il, et le maire de Nice écarte tout recadrage après les mises en garde du porte-parole du gouvernement Luc Chatel et de son collègue de l'Intérieur Brice Hortefeux. "Je ne laisserai pas mes propos incomplets ou déformés", écrit-il dans un billet publié mardi sur son blog.

"Il n'a évidemment jamais été dans mon intention de punir les maires" mais de "proposer au débat des pénalités aux municipalités qui refusent d'appliquer la loi en se détournant des moyens mis à leur disposition par le gouvernement pour lutter contre la délinquance", rappelle Christian Estrosi en référence à une interview parue dans l'édition du samedi du JDD. Une simple "proposition" destinées à "ouvrir des débats". En déplacement mardi dans le Var, Brice Hortefeux a écarté en douceur l'idée du Niçois. Le ministre de l'Intérieur a surtout préféré rassurer les élus locaux, qui s'étaient particulièrement agacés de la proposition formulée par Estrosi : "Les maires ont été élus démocratiquement. Ils sont naturellement les partenaires de l'État"... Et d'inviter à explorer une nouvelle piste dans la lutte contre l'insécurité, le thème du moment porté par la majorité : "chaque préfet" devra établir un "bilan objectif de l'action des collectivités" afin d'inciter "certaines à faire mieux".

Christian Estrosi s'est empressé de rebondir mercredi dans la matinée. Interrogé sur Europe 1, il a jugé que cette idée "d'incitation" lui convenait : "Je peux vous dire que je vais y aller à fond pour bénéficier de l'incitation proposée par le ministre de l'Intérieur dans ma ville de Nice", assure-t-il. Et pour faire bonne figure, le ministre de l'Industrie réitère ses attaques contre les municipalités socialistes sur son blog : "Je maintiens que certains maires de gauche refusent par pure idéologie d'appliquer des moyens mis en place par un gouvernement de droite."