Le président des riches ?

Publié le 8 Octobre 2010

 

 

Après avoir été élu "haut la main", président de notre république en 2007, il est aujourd'hui assez difficile de reconnaitre Nicolas SARKOZY comme le président de tous les français...Celui du pouvoir d'achat...Du travailler plus...Du réformiste qu'il prétend vouloir être...

Aussi, dans le livre de Michel Pinçon et de Monique Pinçon-Charlot que j'ai lu sur ce dynamique personnage, vous comprendrez  tout le sens de cette présidence qui semble n'avoir que du mépris pour les citoyens lamda que nous sommes. En bref, nous ne jouons certainement pas dans la même cours que nos élites...

Force est de constater que l'ensemble de nos concitoyens se sont  fourvoyés et donc tromper sur les promesses annoncées...Bien entendu, la crise économique aidant, rien ne semble gêner notre président à s'imaginer qu'il briguera un nouveau mandat. De fait, y a t-il réellement du répondant politique à la boulimie de cet individu qui a au moins le mérite d'afficher son camp :celui des nantis bien pensants....

 

Dans cet ouvrage, vous pourrez constater toute les stratégies économiques et financières qui n'ont que pour seul résultat de laisser les gens les plus démunis sur le bord du chemin...

 

A vous d'en juger avec ce livre dont je vous laisse apprécier quelques extraits...

Il n'en reste pas moins qu'il est maintenant difficile de douter qu'il est bien comme l'affiche le titre de ce livre, le "Président des riches"...

  

 

 

Jean Claude Lejeune

 

 

 

 

INTRODUCTION. DE LA LUTTE À LA GUERRE DES CLASSES


« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. » Warren Buffett, un des hommes les plus riches du monde, éclaire avec un franc-parler rare l’état des rapports sociaux...

 

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LE PRÉSIDENT SUR TOUS LES FRONTS

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la France est devenue l’un des champs de cette « guerre des classes » où les combats se font nombreux et âpres. Dans la nuit du 6 au 7 mai 2007, un grand conseil de guerre se réunit au Fouquet’s Barrière, un nouveau palace parisien. Nicolas Sarkozy y fête son élection au milieu de ses amis du CAC 40. Une victoire qui est aussi celle de patrons de presse, de politiciens, de vedettes du showbiz et de sportifs célèbres. Deux points communs dans ce patchwork surprenant : la richesse des participants et leurs liens avec l’ancien maire de Neuilly.

Le ton est donné. Dans les semaines et les mois qui suivent, les cadeaux pleuvent. Symboliques, avec une généreuse distribution de médailles de la Légion d’honneur. Plantureux, avec un renforcement du bouclier fiscal et la défiscalisation des droits de succession. Opérationnels, avec des nominations stratégiques au gouvernement et dans les entreprises publiques. Indirects, en supprimant les recettes publicitaires de la télévision publique avec l’espoir de leur transfert sur les chaînes privées.

Les puissances d’argent menant le combat, Nicolas Sarkozy s’attaque aux poches de résistance. La politique d’ouverture induit des défections dans le camp de la gauche. Les réformes mettent à mal les collectivités locales. L’indépendance de la presse et celle de la justice sont touchées. Le prolongement de La Défense menace le territoire de Nanterre, le Grand Paris est convoité par les entreprises économiques et financières.

Mais le conquérant se heurte à des oppositions, parfois même dans son camp, comme à Neuilly lors des élections municipales de 2008, où il veut imposer le futur maire. Les facilités accordées à la famille de l’émir du Qatar pour une rénovation importante de l’hôtel Lambert à Paris vont mettre en émoi le monde du patrimoine historique. Si la candidature de Jean Sarkozy, fils cadet de Nicolas Sarkozy, à la tête de l’établissement public qui gère le plus grand centre d’affaires européen, La Défense, a été si mal accueillie, y compris parmi les électeurs de droite, c’est peut-être parce qu’il ne faut jamais vendre la mèche… L’arbitraire de la domination et le népotisme ne doivent pas apparaître au grand jour pour laisser aux classes dominées l’illusion que les qualités et le mérite sont bien à la base des choix du président de la République.

 

  A suivre....

 

Rédigé par JCL

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