Paul le poulpe est mort ...

Publié le 26 Octobre 2010

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Paul le poulpe est mort. Pourtant il avait ce pouvoir de divination, cette extraordinaire capacité à départager les équipes qui ont concouru au mondial du Football.

Qu’allons-nous devenir maintenant ? Nous sommes  seuls, confrontés à notre destin, oui seuls !!!

 Et pourtant, nous avions enfin trouvé la solution pour arbitrer le sens même du mot « pronostic »…

 

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L’animal n’est plus... Alors vers qui pouvait-on se retourner ? Là est la question…

Comment, nous qui sommes devenus soudain orphelins pourrions nous, nous en sortir ?

Aujourd’hui le constat est lourd de conséquence… Il y avait bien Georges FRECHE, mais il nous a brusquement quitté, alors qu’il pensait remettre le parti socialiste à flot…

Décidément, tout fout le camp, Paul, Georges …Mais non, ce ne sont pas les Beatles qui nous quittent, c’est déjà fait…

Alors acceptons le deuil de ces 2 personnages incontournables de notre actualité avec une grosse pensée pour Jojo la « Fraiche », même si les hommages « contrastés » font pour moi pâle figure dans l’actualité…

 

 

Il est pas frais mon poulpe ?

  

 

 

Jean Claude Lejeune

 

 

  Je laisse à votre avis l'article du journal "L'Humanité" illustré mes pensées... 

 

 

* Article de L’Humanité

  

  Georges Frêche. Hommages en clair-obscur

 

Les réactions au décès de Georges Frêche se sont succédé de façon contrastée. 
Du « bâtisseur » de Montpellier à la mise en avant de ses « dérapages et provocations ».

À l’image de la complexité du personnage. Depuis dimanche soir, les réactions au décès de Georges Frêche se succèdent de manière contrastée. Du « bâtisseur » unanimement salué au politique « exécrable » fustigé par Daniel Cohn-Bendit. Pour le Parti socialiste, Martine Aubry a laissé de côté les désaccords qui l’avaient conduite à pousser la candidature d’Hélène Mandroux face à Georges Frêche aux dernières régionales. La première secrétaire, qui aura pour tâche de réintégrer sans heurts les militants frêchistes exclus provisoirement du PS, a préféré se souvenir du « grand élu visionnaire ».

De son côté, le sénateur maire de Lyon, Gérard Collomb, qui avait assuré un soutien indéfectible au président de la région Languedoc-Roussillon contre la direction du PS, souligne que Georges Frêche a « sorti sa ville de l’anonymat, il en avait fait “Montpellier la surdouée”, attractive sur le plan économique, audacieuse sur le plan architectural ». Gérard Collomb, selon qui Georges Frêche était accusé à tort de racisme et d’antisémitisme, préfère croire que « ce qui dérangeait chez lui, c’est qu’il parlait comme le font nos concitoyens. Il incarnait une tradition populaire du Parti socialiste. Cela va manquer ».

Un « paradoxe vivant », juge pour sa part le centriste François Bayrou. Même tonalité pour Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées, qui note que sa disparition sera également ressentie par ses « adversaires, tous séduits en réalité par son charisme, au-delà de ses foucades et de ses provocations ».

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a évoqué pour sa part un homme qui « avait compté pour la gauche dans la région » avant de revenir sur les « dérives regrettables » qui « avaient conduit à une rupture entre lui et nous (les communistes – NDLR) ». L’ancien premier secrétaire du PS, François Hollande, a, lui, rappelé que l’ancien maire de Montpellier tenait à « sa liberté » quitte « à choquer et blesser même ». Moins contrasté, enfin, l’eurodéputé d’Europe Écologie, Daniel Cohn-Bendit, qui, en février dernier, avait comparé Georges Frêche à Mussolini, a jugé que sa « manière d’agir et de faire était exécrable ».

Des réactions qui, toutes tendances confondues, auraient certainement fait sourire Georges Frêche. Lui qui, dans son dernier ouvrage, remerciait « tous (ses) détracteurs, calomniateurs, diffamateurs… », avant de conclure: « Merci mille fois de m’avoir fourni cette tribune. »L. S.

Lina Sankari

 

 

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