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C'est au travers de ces échanges que l'on peut ensuite créer de la richesse tant dans les mots que dans les liens qu'ils occasionnent...")
Du nouveau pour la rentrée...
Publié le 2 Septembre 2010
C'est le retour des vacances et il n'est pas nécessaire de vous rappeler que la répression policière s'accentue un peu plus dans notre charmant pays...Plus encore avec les nouveaux radars qui seront installés sur les feux rouges.
Comme vous pouvez le constater dans cet article, l'état ne manque pas de moyens pour se faire, à défaut d'en avoir pour d’autres budgets... Notamment sociaux.
Ainsi donc, en plus de toutes les mauvaises surprises de la rentrée, vous allez une fois de plus, risquer de perdre des points sur votre permis de conduire et peut-être même perdre votre emploi, histoire de contribuer à la démarche sécuritaire de notre république. Dans ce cadre, vous allez certainement apprécier les nouveautés subtilement installées prochainement sur les feux rouges des villes, où vous résidez...
Pour votre information, voici donc quelques éléments sur les modèles de radars qui vont "pousser" bientôt dans vos rues et avenues...
Alors, soyez prudents et attentifs !
Jean Claude Lejeune
SAGEM MESTA 3000 FFRLe SAGEM MESTA 3000 FFR (Franchissement Feu Rouge) est distribué par SAGEM. Il est utilisé dans le grand Sud-Est de la France (Lyon, Marseille, etc).
GATSO GTC GS11Le GATSO GTC GS11 est distribué par FARECO. Il est utilisé dans le Nord de la France (Paris, Lille, etc).
EL-SI CAPTORLe EL-SI CAPTOR est distribué par EL-SI. Il est utilisé dans le grand Sud-Ouest de la France (Bordeaux, Toulouse, etc).
Les radars feux rouge ne sont pas signalés
Attention, contrairement à ce qui se fait pour les radars fixes, les systèmes de contrôles automatisés aux feux rouges ne sont pas signalés par panneau avertisseur.
Les radars contrôlant le franchissement des feux rouges ne surveillent pas le franchissement au feu orange, le radar entre en action uniquement lorsque le feu passe au rouge et qu'il détecte un véhicule franchissant la ligne d'effet du feu tricolore matérialisée au sol.
Le franchissement d'un feu rouge c'est 4 points en moins sur votre permis de conduire et 135 euros d'amende.
Une chose à retenir : pour que vous soyez verbalisé, il faut que le radar automatique vous flashe 2 fois.
Pour information : chaque flash est accompagné d'une vidéo qui est consultée par une personne afin de valider ou non la contravention.
La détection automatique de franchissement de feu rouge se compose de trois dispositifs : une cabine qui flashe et 2 détecteurs au sol représentés par les lignes en pointillés sur le shéma.
Lorsque vous franchissez la première ligne (lorsque vous passez de la zone 1 à la zone 2) vous êtes flashé. Si vous vous arrêtez dans la zone 2 vous n'êtes pas verbalisé (il arrive que l'on s'arrête un peu plus loin que le feu).
En revanche, si vous passez la 2ème ligne (que vous allez en zone 3), vous êtes flashé une 2ème fois et serez verbalisé.
A savoir : le dispositif ne s'active que lorsque le feu est rouge (au orange aucun flash n'est possible.
GRÉGORY PLOUVIEZ | 30.08.2010, 07h00
De prime abord, ils paraissent absolument normaux. Mais ces feux tricolores, de Linas à Sainte-Geneviève-des-Bois en passant par Longjumeau, possèdent une botte secrète qui les rend uniques en leur genre dans le département. Pour comprendre leur spécificité, il suffit de jeter un coup d’œil en arrière et de lever la tête. Installé derrière le feu, à quelques mètres du sol, un boîtier attire l’œil : il s’agit d’un radar dont la mission est de flasher tout conducteur passant au rouge.
Le contrevenant risque 135 € d’amende et quatre points en moins sur son permis.
Sept villes essonniennes sont concernées par l’installation de ces premiers radars. Certains sont déjà prêts, comme à Sainte-Geneviève-des-Bois, d’autres en phases de test comme à Longjumeau. Les derniers vont bientôt être mis en place. Tous ou presque devraient être opérationnels d’ici à octobre.
A l’origine, les services de l’Etat avaient identifié douze sites dans l’Essonne. Leur point commun : ce sont des zones propices aux accidents où les piétons et les deux-roues sont vulnérables. « L’idée, c’est pas de faire de la répression, mais de protéger », insiste François Garnier, directeur adjoint du cabinet du préfet. Finalement, sept premières villes ont été choisies. Les élus ont accueilli favorablement ces nouvelles armes anti-chauffards.
A Sainte-Geneviève, par exemple, le radar a été placé dans un carrefour très passant, à proximité d’un stade nautique, d’un parc municipal, d’un terrain de foot et d’un collège. « Tous les jeunes de la ville passent par là à pied», résume le maire PS, Olivier Léonhardt.
Même analyse du côté du maire (Cap 21) de Linas. Dans sa ville, le radar a fleuri en juillet sur la N 20. « C’est un endroit où il y a déjà eu un accident grave lors d’un franchissement de feu rouge, rapporte François Pelletant. Une voiture de la police municipale s’était fait percuter et avait fini sur le toit. » A Brunoy, où deux feux ont été équipés sur la N 6, le maire UMP est aussi « plutôt favorable ».
« Mais on demande surtout depuis des années des radars mesurant la vitesse sur cette portion de nationale où se trouvent des commerces et des restaurants, rappelle Laurent Béteille. J’espère que ces nouveaux équipements ne remplacent pas ceux qu’on nous a promis. »
Il reste maintenant à mesurer l’efficacité de ces engins qui, contrairement à leurs cousins anti-excès de vitesse, ne sont pas signalisés par des panneaux. En fonction des résultats, « et des moyens financiers qui nous seront alloués », la préfecture pourrait envisager de nouvelles installations.